Bonjour à tous les explorateurs habitués ou de passage ! 😊
Cela fait un bon moment que je n’ai pas publié ici mais seulement sur mes réseaux sociaux. Ces dernières semaines ont été des plus rudes et intenses car j’ai participé à de nombreux événements qui ont changé ma vie, mais aussi, j’ai eu la chance d’intervenir pour la première fois dans une conférence pour évoquer un sujet important pour nous tous : « l’impact de la peur sur notre vie ».
À ce propos, je vous invite à lire mon article « la peur nous transporte » ce sujet phare sera de nouveau abordé dans un prochain article.
Comme indiqué dans le titre, nous allons parler du conditionnement social.
Parmi les nombreux besoins des êtres humains, il y a ce besoin d’appartenance qui fait partie de notre ADN.
Bien qu’il soit important de le combler pour notre bien-être, nous devons veiller à maintenir un certain équilibre entre le besoin d’appartenance et l’envie de plaire à tout le monde pour ne pas cannibaliser toutes nos ambitions.
En effet, nous sommes habitués à vivre dans une certaine pression sociale et familiale. La société attend de nous que nous vivions une sorte de vie « standardisée », les membres de notre famille souhaitent nous voir vivre la vie qu’ils ont choisi pour nous mais une question se pose :
“Qu’en est-il de nous-même ? ”
La mauvaise nouvelle (ou bien la bonne !) c’est que nous ne sommes pas tous pareil.
Nous sommes nés avec des envies des ambitions des personnalités différentes, nous sommes nés avec une mission de vie qui nous est propre et des rêves différents qui caressent nos cœurs.
Alors oui nous avons besoin d’appartenir à une communauté mais à quel prix ?
Est-il possible de vivre sa mission de vie tout en étant accepté par les siens ?
Et accepter le conditionnement social et familial, c’est avoir la paix pour autant ?
Enfin, peut-on trouver un équilibre entre ce besoin d’acceptation et ce besoin d’accomplissement ?
Pour ma part je le dis d’emblée : le conditionnement social tue. En fait, il tue toute ambition, il tue les rêves et enferme les gens dans une sorte de case.
A partir du moment où l’on sort du cadre de la vie standardisée que la société ou la famille a créé pour nous, nous prenons tout de suite le risque de ne plus être acceptés par une ou plusieurs personnes.
Prenons l’exemple de toutes ces femmes qui ont décidé de ne pas avoir d’enfants ou l’exemple de tous ces adultes qui ont décidé d’abandonner leur travail pour faire le tour du monde ou bien de tous ces gens qui ont tout simplement décidé de partir à la conquête de leurs rêves.
A partir du moment où leur décision est connue de tous, ils subissent une vague de critiques, de moqueries, de jugements ou toutes autre pression…
La pression sociale ou familiale est si forte que certains craquent, abandonnent leurs projets et acceptent de se mettre en “rang”.
Seulement voilà, une fois abandonnés, mis de côtés, ou même dénigrés, les rêves continuent de vivre et gardent leurs étincelles et l’espoir d’être un jour réalisés. Viennent ensuite des ruminations intérieures, des frustrations et parfois même de la colère quand on se rend compte du temps gâché à vivre une vie qui ne nous convient pas, à vivre dans une imposture pour une pseudo tranquillité d’esprit qui n’en est pas une.
Vivre à travers le regard des autres, c’est entrer dans un cercle vicieux où personne ne gagne.
Alors peut-on se passer du regard des autres ? Pas vraiment.
Au fond, ce serait mentir que de dire que le regard d’autrui ne nous touche pas. Cela dépend bien sûr de la personne qui compte ou pas pour nous mais en règle générale nous avons au fond de nous ce besoin de plaire et si possible à tout le monde.
Lorsque j’ai lancé ma page Instagram, j’ai tout de suite montré mon univers et la part de moi que je souhaitais dévoiler : cette personne très féminine qui assume son corps, qui aime voyager et vivre de pleins de belles expériences (en résumé).
Il m’arrive d’être critiquée pour cela, notamment d’être critiquée pour avoir posté des photos de moi en bikini. Peut-on dire que je me fou de l’avis des autres? Pas vraiment car il a tendance parfois à m’agacer ou à me rendre triste néanmoins je balaie rapidement ce sentiment et continue de poster des photos de moi en maillot de bain n’en déplaise à certain.
En ce qui me concerne et beaucoup de gens sont dans ce cas de figure, il y a bien longtemps que j’ai choisi de vivre ma vie plutôt que de la subir. J’ai une mission de vie et une personnalité qui m’est propre et que j’assume de plus en plus.
Bien sûr, les critiques et jugements font mal mais c’est un mal que j’accepte volontiers car la vie que je mène derrière me fait le plus grand bien.
Bien sûr, j’ai dû revoir mon environnement et éliminer les personnes néfastes pour moi et ne garder que celles qui comptent réellement.
Il arrive que l’on garde à nos côtés des personnes qui ne comprennent pas vraiment nos choix de vie mais que l’on garde tout de même près de nous (par exemple des membres de la famille) car ils comptent vraiment mais rien ne nous empêche de leur faire comprendre et accepter que c’est à vous que reviens la responsabilité de votre vie.
Lorsque je dis que le conditionnement social tue, je ne veux pas insinuer que l’on peut faire comme si le jugement ou les critiques des autres ne nous atteignent pas ou bien vivre seul dans notre coin car les gens que l’on aime ne nous comprenne pas.
Nous serons toujours jugés, critiqués, jalousés et moqués pour nos choix. Et vous savez quoi ? C’est une bonne nouvelle.
C’est une bonne nouvelle car on sait que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, que nous sommes tous différent et que c’est cette différence qui fait la richesse de ce monde. On sait que tout est une question d’équilibre et que l’on n’est pas obligé de s’enfermer dans ce cercle vicieux jusqu’à la fin de nos jours, de couper les ponts avec l’ensemble de notre entourage pour être ce que l’on souhaite être, chassez le naturel et il revient au galop : il ne sert à rien de porter des masques , acceptez-vous et regardez ce qu’il se passe.
L’ACCEPTATION
Oui je le répète : tout est une question d’EQUILIBRE. La solution à ce problème ne tient qu’à un seul mot : L’ACCEPTATION.
Il est usant pour tout le monde de porter des masques dans le but de ressentir un semblant d’acceptation de la part des uns et des autres. Usant d’enterrer nos rêves jour après jour.
S’accepter comme on est dans un premier temps permet de ne pas donner aux autres cette responsabilité à notre place et par conséquent de se libérer de leurs regards.
Accepter de ne pas être aimé de tous permet de faire un choix dans ses relations et de créer cet environnement propice à l’harmonie et au succès. Oui nous serons critiqués, parfois humiliés et jugés mais si on accepte de combattre tout cela, on sera plus forts.
Et enfin accepter ses rêves et sa mission de vie c’est se permettre d’aller de l’avant malgré les aléas. C’est laisser vivre ses rêves et les réaliser avec ou sans le consentement d’autrui. C’est faire partie des leaders authentiques qui ont choisi de se battre et de gagner !
A bientôt dans un prochain article
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Soraïa
J’ai beaucoup aimé ton article que j’ai trouvé très positif
Merci beaucoup ! 🙂